Aide panneau solaire Plug and play 2025

08.06.2021

Avant de commencer : Il n'existe actuellement pas d'aide nationales pour l'achat d'un kit solaire plug and play.

Certaines communes proposent des subventions pour faciliter votre achat d'un kit solaire plug and play

Malgré tout, acheter un kit solaire reste très rentable 😉

Sommaire

  1. Les aides financières pour vos panneaux solaires en 2025
  2. La prime à l’autoconsommation et l’obligation d’achat : les deux piliers
  3. Les autres aides financières importantes à connaître
  4. Les démarches et conditions d’éligibilité
aide panneau solaire plug and play

Les aides financières pour vos panneaux solaires en 2025

En 2025, plusieurs aides facilitent l’installation de panneaux solaires. La prime à l’autoconsommation et l’obligation d’achat d’EDF OA sont incontournables. Une TVA réduite à 10 % s’applique pour les installations de moins de 3 kWc. Le recours à un installateur RGE est souvent obligatoire pour bénéficier de ces subventions.

Les aides financières rendent l’installation de panneaux solaires plus accessible. Par exemple, la prime à l’autoconsommation réduit le coût initial, tandis que la vente du surplus d’électricité améliore la rentabilité. Le gouvernement encourage ces projets pour accélérer la transition énergétique et atteindre 32 % d’énergies renouvelables d’ici 2030. Avec ces aides, l’investissement s’amortit en 7 à 11 ans, réduisant les factures énergétiques jusqu’à 60 % dès la première année.

Récapitulatif des principales aides financières pour l’installation de panneaux solaires en 2025

AideMontantConditions d’éligibilité
Prime à l’autoconsommation (photovoltaïque)80 €/kWc (≤9 kWc), 190 €/kWc (≤36 kWc), 100 €/kWc (≤100 kWc)Installation sur bâtiment, hangar ou ombrière + installateur RGE
Obligation d’achat du surplus (photovoltaïque)0,04 €/kWh pour ≤9 kWc (fixe depuis mars 2025)Contrat 20 ans + interdiction de vente totale pour ≤9 kWc
TVA à taux réduit (photovoltaïque)10 % (actuel) / 5,5 % à partir d’octobre 2025 (≤9 kWc)Logement ≥2 ans + installateur RGE
Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)Plafond à 15 000 € pour solaire thermique/hybrideRésidence principale ≥2 ans + travaux par RGE
MaPrimeRénov’ (solaire thermique/hybride)Jusqu’à 10 000 € selon revenus et type d’installationLogement ≥15 ans + résidence principale ≥8 mois/an + RGE
Prime « coup de pouce chauffage » (solaire thermique/hybride)Montant variable selon revenus (ex: ≤52 925 € Île-de-France)Installation RGE + système solaire combiné

Pour bénéficier des aides, certaines conditions s’appliquent. L’installation doit être réalisée par un professionnel certifié RGE. Le logement doit être une résidence principale, et la puissance de l’installation ne peut dépasser certains seuils, comme les 3 kWc pour la TVA réduite.

Choisir un installateur certifié RGE est important pour obtenir les aides. Comparez les devis et utilisez des outils en ligne pour évaluer vos droits. Un professionnel peut aussi vous guider pour cumuler les aides comme MaPrimeRénov’ ou l’éco-PTZ, optimisant ainsi votre projet d’installation de panneaux solaires.

La prime à l’autoconsommation et l’obligation d’achat : les deux piliers

La prime à l’autoconsommation photovoltaïque expliquée simplement

La prime à l’autoconsommation est une aide pour qui installe des panneaux solaires. Elle encourage l’autoconsommation et la revente du surplus d’électricité. Par exemple, une installation de 3 kWc touche 240 € de prime.

Les montants varient selon la puissance de l’installation. Les particuliers reçoivent 80 €/kWc pour ≤9 kWc, 190 €/kWc pour ≤36 kWc. Les professionnels avec ≤100 kWc perçoivent 100 €/kWc. L’installation doit être sur un bâtiment, réalisée par un professionnel certifié RGE.

  • Intégration architecturale : Les panneaux solaires doivent être intégrés au bâti (toiture, bardage, brise-soleil) et ne doivent pas être posés au sol ou en kit préfabriqué.
  • Réalisation par un professionnel RGE : L’installation doit être effectuée par un artisan certifié Reconnu Garant de l’Environnement pour garantir la qualité des travaux et l’éligibilité aux aides.
  • Configuration d’autoconsommation avec surplus : L’installation doit permettre l’autoconsommation de l’électricité produite avec la revente du surplus au réseau électrique via un contrat d’obligation d’achat.
  • Puissance limitée à 100 kWc : Les installations éligibles doivent avoir une puissance inférieure ou égale à 100 kilowatts-crête (kWc) pour les particuliers comme pour les professionnels.
  • Intégration architecturale : Les panneaux solaires doivent être intégrés au bâti (toiture, bardage, brise-soleil) et ne doivent pas être posés au sol ou en kit préfabriqué.

La prime est versée en une seule fois par EDF Obligation d’Achat (OA) ou un acheteur obligé. Le paiement se fait par virement ou chèque lors de la première facturation après la mise en service.

Pour maximiser la prime, optez pour une installation entre 9 et 36 kWc. Cela donne 180 €/kWc. Une TVA réduite à 5,5 % s’appliquera dès octobre 2025 pour les installations jusqu’à 9 kWc avec gestion d’énergie.

L’obligation d’achat et les tarifs de rachat du surplus d’électricité

L’obligation d’achat garantit la revente de l’électricité photovoltaïque à un tarif fixé par l’État. EDF et les entreprises locales de distribution sont tenues d’acheter cette énergie, assurant la rentabilité des investissements.

Les tarifs de rachat dépendent de la puissance et du type de vente. Pour une installation de 91 kWc en autoconsommation avec surplus, le kWh est racheté 7,31 centimes. Les systèmes ≤9 kWc bénéficient d’un tarif fixe de 4 centimes/kWh depuis mars 2025.

Le contrat d’achat d’électricité dure 20 ans. Il inclut des garanties légales (biennale, décennale) et contractuelles (produit, puissance). Le tarif est fixé par arrêté, assurant une sécurité financière sur le long terme.

Pour les installations ≤9 kWc, la vente totale n’est plus autorisée. Optez pour l’autoconsommation avec surplus. Cela nécessite un taux d’autoconsommation supérieur à 30 % pour une rentabilité optimale.

Les autres aides financières importantes à connaître

Présentation de la TVA à taux réduit pour l’installation de panneaux solaires

En 2025, la TVA à 10 % s’applique aux installations solaires inférieures ou égales à 3 kWc, si le logement a plus de 2 ans. Les panneaux photovoltaïques ne bénéficient pas du taux réduit à 5,5 %, qui concerne uniquement d’autres travaux de rénovation énergétique.

Détail du fonctionnement de l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

L’éco-PTZ finance les panneaux solaires thermiques ou hybrides (eau chaude, chauffage), mais pas les photovoltaïques. Le plafond est fixé à 15 000 € pour ces installations. Vous devez être propriétaire d’une résidence principale construite depuis plus de 2 ans, avec des travaux effectués par un professionnel certifié RGE.

Explication de MaPrimeRénov’ pour les installations solaires thermiques ou hybrides

MaPrimeRénov’ soutient les systèmes solaires thermiques (chauffe-eau, chauffage) ou hybrides (thermiques et photovoltaïques combinés). Le montant varie jusqu’à 10 000 € selon vos revenus et le type d’installation. L’éligibilité exige un logement de plus de 15 ans et une résidence principale occupée au moins 8 mois par an.

Aides locales et régionales pour l’installation de panneaux solaires

  • Région Grand Est : Jusqu’à 500 €/kWc pour les installations solaires, avec prise en charge de 70 % des études préalables sous conditions de ressources.
  • Département Alpes-Maritimes : Jusqu’à 50 % du coût HT plafonné à 10 000 € pour les résidences principales sans condition de revenus.
  • Commune Guilers : 50 €/m² d’installation (max 500 €) pour les logements de plus de 5 ans avec un installateur RGE.
  • Métropole Lille : 1,20 €/Wc jusqu’à 5 000 € pour les habitants de Lille, Hellemmes ou Lomme avec un système performant.

Conseils pour cumuler efficacement les aides financières

Vous pouvez cumuler TVA réduite, prime à l’autoconsommation et MaPrimeRénov’ sous conditions. Les aides locales s’ajoutent souvent aux aides nationales, mais attention au plafonnement global. Par exemple, le cumul de MaPrimeRénov’ et éco-PTZ est limité à 30 000 € par logement.

Les démarches et conditions d’éligibilité

Comment constituer un dossier d’aide qui tient la route

Pour demander une aide, commencez par une étude de faisabilité. Déposez la déclaration préalable de travaux (CERFA 13703*07). Puis, faites la demande de raccordement à Enedis. L’attestation Consuel est aussi nécessaire. Un installateur certifié RGE simplifie ces démarches.

Chaque aide exige des justificatifs précis. Pour la prime à l’autoconsommation, envoyez votre demande avant les travaux. Avec MaPrimeRénov’, transmettez la facture via maprimerenov.gouv.fr. Comptez 3 à 6 mois pour finaliser les étapes administratives avant la mise en service.

Récapitulatif des démarches spécifiques pour chaque type d’aide

AideDémarcheDélai
Prime à l’autoconsommationDemande à EDF avant les travaux + attestation Consuel1 à 3 mois après validation
Obligation d’achat EDFRaccordement Enedis + contrat de 20 ans3 à 6 mois pour le raccordement
MaPrimeRénov’Dossier sur maprimerenov.gouv.fr + revenus déclarés2 à 4 semaines pour l’instruction

Évitez les erreurs en vérifiant les documents. Manquer une signature ou un justificatif bloque le dossier. Travaillez avec un RGE : il connaît les normes (ex: CEI 0-21) et garantit la conformité. Une erreur courante est un système mal nettoyé, qui réduit la production de 20 %.

Les conditions d’éligibilité à bien vérifier avant de se lancer

Le logement doit avoir au moins 2 ans pour la TVA réduite ou l’éco-PTZ. Les résidences secondaires sont éligibles pour ces aides, mais pas pour MaPrimeRénov’, réservée aux résidences principales occupées 8 mois/an.

La puissance de l’installation varie selon l’aide. La TVA réduite concerne ≤3 kWc. La prime à l’autoconsommation va jusqu’à 100 kWc. Les panneaux doivent être posés sur toiture, jamais au sol. Utilisez un RGE pour la certification.

Le label RGE est obligatoire pour les aides. Trouvez un professionnel via le répertoire des RGE. Sans RGE, vous perdez les aides et courez des risques : assurance refusée en cas de panne ou incendie dû à une installation non conforme.

FAQ

Panneaux solaires : déduction fiscale possible ?

Non, il n’est plus possible de bénéficier d’une déduction fiscale directe ou d’un crédit d’impôt pour l’installation de panneaux solaires photovoltaïques en France. Historiquement, des dispositifs comme le CIDD puis le CITE existaient, mais ils ont été supprimés ou ne concernent plus le photovoltaïque. MaPrimeRénov’, par exemple, s’applique uniquement aux panneaux solaires thermiques ou hybrides, pas aux photovoltaïques.

Cependant, pour les petites installations photovoltaïques (≤ 3 kWc, raccordées en deux points max et non professionnelles), les revenus générés par la vente d’électricité sont généralement exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. D’autres aides comme la prime à l’autoconsommation, l’obligation d’achat EDF OA, le taux de TVA réduit (10 %, 5,5 % dès octobre 2025 sous conditions) et des aides locales sont disponibles pour soutenir votre projet.

Quel est le coût moyen d’une installation ?

Le coût d’une installation de panneaux solaires varie selon le type et la puissance. Pour une installation photovoltaïque (électricité), le prix pour 3 à 9 kWc va de 6 000 à 24 000 €. Une installation de 3 kWc coûte en moyenne entre 6 000 et 10 500 €, soit 2 300 à 3 500 € par kWc.

Le coût dépend aussi du type de pose, du matériel utilisé et des frais de raccordement. Pour les systèmes thermiques (chauffe-eau), les prix vont de 1 900 à 14 000 €. Les systèmes hybrides (électricité + chaleur) coûtent environ 13 000 à 15 000 € pour 3 kWc.

Y a-t-il une taxe sur les panneaux solaires ?

Oui, des taxes peuvent s’appliquer selon le type d’installation. La taxe d’aménagement concerne les installations au sol, mais pas celles en toiture. Les panneaux en toiture sont exonérés de taxe foncière, contrairement aux panneaux au sol (soumis à la taxe sur les propriétés non bâties).

Les revenus des installations ≤ 3 kWc sont généralement exonérés d’impôts. Au-delà, ils sont imposables au régime des BIC. La TVA est réduite à 10 %, et à 5,5 % dès octobre 2025 dans certains cas.

EDF propose-t-il des panneaux solaires gratuits ?

Non, EDF ne propose pas de panneaux solaires gratuits. Elle met en garde contre les arnaques de « panneaux à 1 € ».

EDF propose cependant un accompagnement complet : bilan solaire gratuit, démarches administratives, recherche de financements, installation fiable, et accès aux aides financières (prime à l’autoconsommation, TVA réduite, éco-PTZ, aides locales, etc.).

Faut-il installer des batteries de stockage ?

Les batteries permettent de stocker l’énergie pour un usage ultérieur, augmentant l’autoconsommation. C’est utile pour les sites isolés ou les objectifs d’autonomie.

Mais c’est un investissement conséquent, parfois équivalent au coût des panneaux. Selon les cas, vendre le surplus d’électricité via EDF OA peut être plus rentable. Une étude personnalisée par un professionnel RGE est essentielle avant toute décision.

Quelle est la durée de vie des panneaux ?

La durée de vie moyenne des panneaux est de 30 ans, certains modèles allant jusqu’à 50 ans. La performance baisse progressivement : environ 90 % à 12 ans, 80 % à 25 ans. Les micro-onduleurs durent 25 ans, les onduleurs centraux 8 à 12 ans.

Les panneaux sont recyclables à 95 % en France. L’entretien et la qualité des composants influencent leur longévité.

Quel entretien est nécessaire pour les panneaux ?

Un nettoyage une à deux fois par an (eau tiède, chiffon doux) permet d’éviter une baisse de rendement (jusqu’à 15 %). Évitez le nettoyeur haute pression.

Une maintenance préventive régulière est recommandée : inspection des composants, environnement sans ombrage, ventilation correcte, suivi de production. En cas d’anomalie, contactez un professionnel certifié RGE.

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